Mis à jour à 16:58 PM EST, Dim 02-08-2020
(SAHFA) --L'Association Smile and Happiness for All a organisé le samedi 29 Février 2020, une journée d'échanges sur le Volontariat. Une quarantaine jeunes provenant d'organisations et d'associations ont pris part à cet évènement.
Cette Journée de réflexion qui en est à sa deuxième édition entend être rééditée tous
les ans. Elle se veut être un pôle d’échanges entre structures de volontariat, les volontaires et les aspirants au volontariat. Et c’est ce qui justifie le choix du thème de la journée intitulé : « Le volontariat : impact sur la communauté ».
Objectifs de l'évènement:
Cette édition de la JEV qui s’est ouverte sur le mot de bienvenue de SAHFA poursuit principalement cinq (05) objectifs :
La coordonnatrice de l'Association SAHFA au Bénin, Madame Basonpa Linda Daraté, a saisie l’occasion pour présenter brièvement cette jeune association dont l’ultime but est d’apporter la joie et de donner le sourire dans toutes les communautés où elle agit. Une attention a par ailleurs été portée sur les notions de 'volontariat' et de 'volontaire'.
Le volontaire, c’est une personne physique qui en toute liberté s’engage dans le cadre d’une structure, à se mettre au service d’autrui (ou de la collectivité) en donnant gratuitement de son temps et de son expérience ; pour une cause d’intérêt général.
Le volontariat tel que abordé à cette JEV est un don de soi. C’est une action non lucrative, et non rémunérée d’individus qui se dévouent pour le bien-être ou tout simplement le mieux-être de leurs communautés ou de la société dans son ensemble.
Le thème de la journée inscrit au centre des préoccupations la question de la contribution du volontariat au processus du développement économique et social. Ce fut l’occasion pour les panélistes de partager leurs expériences en tant que volontaires, leurs succès et défis. Les temps forts, les coups durs, les difficultés auxquelles un volontaire peut être confronté, et enfin comment surmonter les obstacles.
Selon Monsieur LANOU, le volontariat construit le volontaire et forge sa personnalité. Le temps donné au profit du service à la communauté n’est pas perdu. Car à travers le volontariat il est possible de se créer un réseau, de faire des rencontres, de se surpasser, acquérir de nouvelles aptitudes et se découvrir des talents cachés.
Par ailleurs, pour madame DAÏZO, le volontariat impacte aussi bien le volontaire que la communauté. Elle précise que les actions menées au nom du volontariat pour véritablement impacter doivent réellement répondre aux besoins de la communauté. Le volontariat peut préparer le volontaire à la vie professionnelle grâce aux compétences qu’il développe notamment en allant au contact des autres, en travaillant au sein d’une équipe, en ayant des responsabilités...
Le volontariat impact la communauté et la société dans son ensemble dans le sens où il lui rend service. Il nous sauve de l’indifférence. Et à travers lui le citoyen réagit aux situations qu’il rencontre et qui requièrent une solidarité de première ligne. Il précède les interventions et va là où il n’y a rien ; il crée, il imagine et il invente en toute liberté des solutions qui souvent sont reprises ou soutenues par l’Etat.
Par sa proximité, le volontariat détecte les besoins du terrain et par sa présence sur ce terrain, il veille aux dérives de la société ou de ses règlements.
Le volontariat participe largement à l’économie du pays, par des services qui sinon ne seraient pas rendus et, particulièrement, à la frange la plus fragile de la population.
S’il est évident que le travail du volontaire ne peut être mesuré selon des critères financiers, il est cependant très important de prendre en compte le poids « économique » du volontariat dans le bilan de la société.
Pour un meilleur impact du volontariat sur la communauté, les interventions de certains participants sont allées dans le sens de la promotion d’une synergie d’action des structures de volontariat ; une meilleure collaboration entre associations intervenant dans le même domaine.
Par ailleurs, certains obstacles peuvent constituer des freins à l’engagement des jeunes et à la prospérité des structures de volontariat. Il s’agit notamment de la problématique du chômage des jeunes, le manque de ressources financières qui limite les possibilités d’action des structures de volontariat, le regard porté sur le volontariat, les rivalités entre structures de volontariat...
Pour remédier à certaines de ces difficultés, il a été proposé une auto-organisation des structures de volontariat à travers notamment la mise en place de groupements d’associations agissant dans les mêmes domaines. Il a été également proposé une implication mesurée de l’Etat à travers son office en charge du volontariat des jeunes. Après de longs et passionnants échanges et discussions, l’office du panel s’est refermé sur les contributions de certains participants.
Ensuite, suivant l’agenda de la journée, une vidéo a été diffusée sur le chantier de soutien scolaire de l’ONG SAHFA à LOKOLI en été 2019.
Des partages d’expériences des volontaires ayant participé à ce chantier ont émerveillé les participants qui à coeur joie se sont donnés aux différents animations et jeux proposés.
Cette dernière étape suivie du mot de fin de SAHFA marqua officiellement la fin de la Journée d’échange à 13h30 minutes. Il faut cependant noter qu’une visite du « Petit musée de la récade » a été offerte à tous les participants. Un endroit où ils ont pu redécouvrir l’histoire du royaume du Dahomey ; actuel Bénin. Cliquez ici pour télécharger le rapport complet.